
Un essai différent : Le bras futuriste d’un robot attrape une petite platine, la soulève à un mètre du sol et tourne pour montrer toutes ses articulations mobiles. Un total de sept axes sont simultanément en action, ils tournent, ils se lèvent, ils s’abaissent. Il n’y a que la première phalange à la petite pièce métallique qui reste absolument immobile dans l’air. Fascinant ! Dans le jargon, on utilise l’expression « rester en suspens ». « Une performance de précision », selon Daniel Keller.
Nous sommes chez KuKa, le leader dans le domaine des robots industriels. Keller est responsable de la sécurité du travail sur le site principal à Augsbourg et nous guide à travers l’entreprise familiale.
Les fondateurs pionniers ont célébré les premiers succès de l’entreprise avec le développement et la production de générateurs en acétylène et des appareils de soudage autogène. Des pylônes et des pièces servant à l’électrification des chemins de fer jusqu’à la machine à tricoter à double cylindre ou aux systèmes de soudage automatiques pour réfrigérateurs et machines à laver ont complété la gamme de produits au fil des années. Le traitement de métaux et la mécanique sont restés au centre de la stratégie d’entreprise. Tout comme les robots industriels bien évidemment ! FAMULUS signifiait le premier de son genre à l’époque. Il était aussi le premier robot industriel à six essieux dans le monde. En 1973, KuKa a réussi à entrer dans la production de robots et disputer la place du leader technologique.
Ça pétille et ça grésille. Un bras du robot se sert dans un porte-bière, ouvre une bouteille de bière blanche, le deuxième bras attrape un verre haut, l’incline à l’angle qu’il faut et les deux bras se coordonnent pour servir la bière avec précaution, doucement et avec beaucoup de doigté. Ce n’est pas que la mousse qui est servie correctement, même l’action de tourner la bouteille pour dissoudre la levure et sublimer l’aspect trouble inévitable de la bière blanche bavaroise dans le verre est réalisée par le robot de manière autonome. Ce n’est pas seulement parce que nous sommes en Bavière que nous avons envie de montrer cela aux invités. « Le grand art » est l’expression utilisée par Christian, non pas pour désigner la bière de haute fermentation servie dans le verre mais le système de capteurs du robot qui ne casse pas le verre et ne renverse pas la bière.
Christian a commencé en tant que stagiaire en mécatronique et aujourd’hui il est programmateur des bras automatisés des robots. Il y a plein de choses qui se passent entre son bureau et le hall ou le site de construction chez le client. Les parcours de 15 kilomètres à pied dans la journée ne sont pas rares. Les chaussures de sécurité sont donc obligatoires. S’il passe huit heures par jour debout, les chaussures de Christian doivent « être surtout confortables es légères ». Lorsqu’il retire le soir ses HAIX CONNEXIS, « je n’ai mal nulle part », dit ce spécialiste de robots après les avoir portées pendant quatre mois et avant d’ajouter avec son accent souabe : « C’est absolument top ! »
« Nous sommes toujours en train de marcher sur tout le site de production, que ce soit dans les bureaux ou ailleurs. Nous portons les chaussures partout », dit Daniel pour décrire le scénario d’usage. Bien évidemment, les chaussures de sécurité doivent protéger si besoin. Les exigences vont cependant bien au-delà. Il s’agit des aspects de santé et de la préservation des effectifs hautement qualifiés. « On doit se sentir bien, elles ne doivent pas nous épuiser », il entend souvent dire par ses collègues. « La chaussure de sécurité est bonne lorsque je l’enfile volontiers tous les matins », dit Daniel.
Il a choisi 100 personnes pour réaliser le test. Un critère de sélection important était de marcher avec l’objet testé si possible dans tous les domaines pour pouvoir le sonder. Les commentaires après une période d’essai de quatre mois « sont très positifs », confirme l’homme de 27 ans, qui part à la chasse ou sert la brigade de pompiers volontaires de son lieu d’origine après le travail. « Bien sûr » qu’il connaissait HAIX. Mais ce n’était que via ses activités de loisir « jusqu’à présent ».
Parmi tous les commentaires, l’histoire de son chef, qui s’appelle aussi Daniel, est celle qui l’a impressionné le plus. À cause d’un accident de sport, il « luttait » au début de l’essai contre une fonte musculaire importante dans le mollet gauche. Après avoir porté les chaussures de sécurité qui stimulent les fascias pendant quelques jours il s’est plaint de courbatures le soir. Pour le responsable de développement de HAIX, Andreas Himmelreich, ce n’est qu’« une réaction naturelle du pied à la technologie stimulant les fascias de la chaussure ». Le fait que les signes musculaires « aient disparu » relativement peu de temps après prouve l’efficacité de la chaussure. Le pied est sollicité via l’action qui stimule les fascias et entraîne ainsi ses muscles naturels.
Tous les participants se réjouissent du bruit qui s’est propagé via le bouche-à-oreille entre les personnes qui ont participé à l’essai et les collègues qui n’y ont pas participé. Ce n’était pas surprenant de lire des commentaires comme : « quand on retire les chaussures huit heures plus tard on se sent presqu’aussi détendu que le matin lorsqu’on les enfile. »